Le pigeon voyageur moderne est un sujet d'études, Charles Vanderschelden a passé toute sa vie à l'étudier, à l'expliquer au plus grand nombre et a fini par écrire un ouvrage de qualité scientifique qui a fait école, le ''vade mécum du colombiculteur''!
Les colombophiles de Bouillante, participe à la vulgarisation de la méthode alaire.
Colombophile, Bouillante, pour un triage de qualité!
Vol du pigeon,d'après MAREY
Au moment où des théories plus ou moins farfelues voient le jour, dont celle la plus trompeuse, la ''théorie des yeux'' font fureur auprès des colombophiles qui ne se donnent pas la peine de la réflexion et de l'analyse, la méthode alaire, reste le moyen le plus sûr de se doter d'une colonie de qualité! Charles Vanderschelden, Sonville et René Bawin, tous malheureusement disparus, ont oeuvrés et montrés ce qu'étaient de bons pigeons. A ma connaissance, il ne reste que Jacky Hardy, encore capable de prouver la justesse de la méthode alaire, depuis que Jean-Jacques s'est retiré à Bouillante!
Mademoiselle Pérec, Jacques Anquetil, Thierry Henry, comme chacun le sait ont été sélectionnés grâce à leurs yeux.......non? Alors, pourquoi les pigeons? Qu'apporte l'oeil avec toutes les invraissemblances que cette théorie veut apporter dans la sélection du pigeon, alors que notre oiseau volent avec ses ailes? Ma femme avait de beaux yeux bleus immenses, elle n'a jamais pu courir le 100 mètres!
Arrêtons le procès de la théorie des yeux et contentons nous des affirmations et des preuves scientifiques de Charles Vanderschelden dans son ''Vade mécum du colombiculteur'' de 1962!
Planche, d'après Etienne Jules MAREY, du vol du pigeon, scientifique français de renom.
Colombophile, Bouillante, les 13 points alaires, définis par Charles Vanderschelden!

Charles Vanderschelden en 1962
Pour l'entrée d'aile:
1/ Avant bras court tendant vers les 5 centimètres
2/ Tranche avant la plus épaisse possible
3/ Arrière aile la plus courte possible, tendre vers 12 centimètres pour les mâles,
12 centimètres pour les femelles,deux extrêmes possibles.
4/ Arrière aile bien alignée
5/ Première rémige la plus longue possible, tendre vers 14/15 centimètres
Pour la fin d'aile:
6/ Rémiges étroites, parallèle parfait entre la hampe de la tige et le bord des barbules,
l'inclinaison vers la tige se faisant le plus haut possible
7/ La plus haute qualité possible des barbules et des hampes des 7,8,9 et 10éme rémiges
8/ Forme des 4 dernières rémiges
9/ L'arrondi des grandes rémiges
10/ Les 3 dernières rémiges doivent se trouver sur le même plan, aile ouverte. La 7éme
en retrait le plus légèrement possible
11/ Rectitude des 4 dernières rémiges, elles doivent être bien droites et même accuser
une inclinaison vers l'extérieur
12/ Longueur de l'aile, 23 à 25 cm, tendre vers 25 centimètres
13/ Imbrication oblique des 4 grandes rémiges augmentant la ventilation de la fin d'aile
Source, le Vade Mécum du colombiculteur de Charles Vanderschelden
Mercredi 19 Septembre 2007 - 12:52
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